Le temps emporte la jeunesse, d'Hippolyte Fleury.
Le temps emporte la jeunesse.
Recueil : Les nouvelles feuilles des bois (1873)
Sur les ailes des fous désirs Le temps emporte la jeunesse :
Au milieu de ses vains soupirs,
La mort moissonne la vieillesse !
Le front toujours couvert de fleurs,
La jeunesse apparait et passe,
Sans de sa joie ou de ses pleurs
Garder la fugitive trace !
La vieillesse au front soucieux,
Portant son collier de misère,
S'en va, pleurant jusques aux cieux
Les biens que lui garde la terre !
Hippolyte Fleury